l’aide militaire mesurée des Occidentaux

Faut-il envoyer des arms en Ukraine Face au Recover des Spannungen que fait peser, depuis trois mois, la Russie ? Alors que, en 2014-2015, il s’agissait de savoir si ce type de demarche aiderait à soutenir les autorités ukrainiennes conflictées aux rebelles séparatistes prorusses du Donbass, soutenus par Moscou, la question se pose aujourd’hui dans les memes termes. « Nous constatons la poursuite du renforcement militaire de la Russie en Ukraine et hors de ce pays »a affirmé, mercredi 26 janvier, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, en accusant le Kremlin d’utiliser « le pretexte d’exercises militaires pour ensuite lancer une attaque ».

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Un nouveau palier a été franchi dans l’escalade zwischen Russie und les Occidentaux avec la multiplication, depuis la mi-janvier, d’annonces de renforts à destination de Kiev. L’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la République tchèque, la Pologne oder encore le Royaume-Uni ont tous assuré vouloir soutenir militairement l’Ukraine, notamment en lui livrant des arms. L’Espagne, le Danemark et les Pays-Bas ont également communiqué sur l’envoi de moyens maritimes ou aériens pour renforcer les capacités ordinaires de l’Alliance atlantique. Le Canada a, lui, préféré opter pour une aide financière de 120 millions de dollar (84 millions d’euros) and le déploiement d’une frégate en mer Noire, dans le cadre des missions de l’OTAN.

Vraies annonces ou trompe-l’œil? Bestimmte Renforts annoncés dans le cadre de l’OTAN viennent en réalité combler des lacunes anciennes, comme l’envoi d’avions F-15 et F-16, destinés à la police du ciel des pays Baltes. Dans d’autres cas, des capitales tendendent manifester leur soutien à l’Ukraine – non membre de l’OTAN -, mais ce qu’elles promettent nécessite encore une traduction concrète, ou aura des effets limités, voire risqués, sur le plan operationnel .

La Lituanie a ainsi assuré qu’elle pourrait envoyer des rockets antiaériens Stinger, la République tchèque promet 4 000 obus d’artillerie, mais l’Estonie, elle, a vu sa proposition d’envoyer des obusiers gelée par l’Allemagne. Ces pièces, qui proviennt à l’origine de l’ex-RDA, ont ensuite transité par la Finlande : Tallinn ne peut donc les exporter sans l’accord d’Helsinki et de Berlin.

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Attitude rétive de l’Allemagne

L’attitude rétive de l’Allemagne à fournir des moyens militaires supplémentaires à l’Ukraine lui a valu d’être accusée, à Kiev, de complicité avec « l’agresseur ». Et la décision de Berlin, annoncée mercredi, d’envoyer malgré tout quelque 5 000 casques n’a pas calmé les critiques. « C’est une blague absolut, s’est emporté le maire de Kiev, Vitali Klitschko. Qu’est-ce que l’Allemagne va envoyer ensuite en soutien ? Des oreillers ? »

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Aldrich Sachs

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